Dans la société de mon mari, c'est la crise comme partout.
Il y a un an, le directeur a créé un poste très important.
A recruté quelqu'un.
A trouvé le quelqu'un.
Pourvu d'une femme (1) et d'un enfant (1).
L'a fait venir.
Déménagement + adaptation + frais divers et variés, pas à la charge de l'employeur parce que.
Ecole en français, mais population scolaire non francophone : adaptation de l'enfant, dur (tout le monde n'a pas MES enfants - quart d'heure de vanité).
Six mois après, le nouveau cadre : malade.
Très.
Vraiment très.
Du genre : ascenseur pour la mort.
Congé maladie.
Quatre mois. Hôpital. Recherche, analyses, soins médicaux.
Au travail : le nouveau cadre absent, tout continue comme avant. Comme s'il était là.
Là, pas là : idem.
Et c'est la crise.
Réflexion.
Réflexion.
Décision : le type a été viré une semaine après son retour de maladie.
Pas facile
Il y a 1 an
1 commentaire:
ça c'est vache!. C'est la raison qui m'a d'ailleurs poussé a réfuser une proposition beaucoup plus alléchante que celle que j'occupe actuellement l'année dernière. Quand on est en poste, il faut parfois bien peser les avantages et les inconvenients avant de faire le pas.
Comme les anglophones aiment le dire "last to come, first to go"
En cas de crise, les entreprises se débarassent toujours par les derniers embauchés.
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